top of page
Rechercher
Photo du rédacteurVincent Auriac

Les secrets de l'Investissement Socialement Responsable

Dernière mise à jour : 20 mars 2021

L'investissement socialement responsable (ISR) est-il la nouvelle valeur refuge pour les actionnaires ? Un moyen pour les banques de proposer des portefeuilles d'actifs qui se distinguent de la concurrence ? Ou l'ultime outil du développement durable, pour sauver notre planète du réchauffement climatique, tout en améliorant les conditions sociales de l'humanité ?


Vous êtes sans doute soucieux de l'environnement et pour souscrire un placement, vous vous interrogez sur les opportunités de portefeuilles éco-responsables... Nous vous apportons notre éclairage complet sur l'ISR dans cet article, pour vous aider à établir votre propre opinion sur ce sujet.

Tout d'abord, qu'est-ce que l'investissement ?

Qu'est-ce qu'on met dans ce terme et peut-on imaginer ce que cela signifie, au-delà de la simple définition du mot d'investissement ?


Laissons de côté les définitions multiples, qui sortent du cadre de la thématique qui nous intéresse ici : la finance (investir militairement un territoire, investir son énergie dans une action...).

La définition de l'investissement est de mettre de l'argent (des capitaux) dans une entreprise pour lui apporter des ressources, qui vont lui permettre de se développer et d'accroître sa production.

Dans cette idée simple en apparence, on voit se dessiner plusieurs concepts importants :

  • la monnaie, sa valeur, sa fonction, à quoi sert le capital ?

  • l'entreprise, la motivation pour entreprendre

  • la production de biens et de services

  • les ressources (financières, mais aussi les ressources naturelles, les ressources humaines...)

  • le développement, le progrès

  • la croissance, le principe de fonctionnement de notre économie

  • l'avenir, que voulons-nous pour les générations futures ?

Lorsqu'on considère pleinement toutes ces notions, on est face à une base de réflexion intéressante, qui nous a guidé dans notre questionnement : au-delà des définitions, des aspects économiques et financiers, quels sont les objectifs de nos actions ; comment mettre de l'éthique dans notre investissement ?

Dans quel but investir ?

À l'heure où la croissance ressemble plus à une fuite en avant qu'à un modèle de progrès économique, il est devenu nécessaire de repenser notre façon d'investir.

On sent bien qu'il y a une forte notion d'avenir dans cette opération.

L'investissement présent est un acte qui aura des répercussions sur le futur.

Historiquement, pour la personne qui investit, la motivation était d'obtenir un bénéfice. L'investisseur plaçait ses fonds dans un secteur qui allait lui rapporter de l'argent à court ou moyen terme.

Cela n'a pas changé : on investit toujours pour des raisons économiques aujourd'hui et c'est bien normal. Il n'est pas question de placer à perte l'argent qu'on a eu tant de mal à gagner !

Ce qui évolue pour beaucoup de gens, dans notre société du 21è siècle, c'est rien de moins que la mise en perspective des actions de chacun, en regard avec leurs conséquences sur la nature, l'environnement, le climat et la biodiversité, les conditions de vie ou de survie de l'humanité et le monde dans son ensemble. Cela représente un coût bien réel, à prendre en compte, lorsqu'on veut calculer le bénéfice d'un investissement.

Cheminées fumantes d'une centrale à charbon

Au cours des dernières décennies, notre planète s'est mondialisée. Internet a considérablement raccourci les distances. Tout semble possible, on peut tout acheter en quelques clics, l'information est disponible en temps réel. Les occidentaux peuvent prendre un billet d'avion pour aller se détendre sur les plages des paradis touristiques, mais qui sont bien souvent en bordure d'un enfer pour leurs habitants. Le réchauffement climatique est l'horizon de nos enfants. Les pandémies se propagent en quelques mois, nul continent n'est épargné.


  • La diminution des ressources est devenue claire pour tout le monde, le fait qu'elles ne soient plus inépuisables dans un futur proche. Le pétrole et les énergies fossiles s'amenuisent.

  • La communauté scientifique dans son immense majorité, s'entend sur les rapports du GIEC : le changement climatique est là et on en ressent déjà les effets.

  • Les produits que nous consommons sont généralement fabriqués de l'autre côté de la planète, dans des pays où la main d'œuvre a un coût très faible. Mais les délocalisations de nos entreprises dans ces pays à bas coût, ou la mise en lumière des conditions de travail et de vie des hommes et des femmes, nous font prendre conscience que ce système n'est plus tenable.

  • Les causes de problèmes aux quatre coins de la terre produisent une ubiquité des conséquences.



Ces bouleversements ont bien changé notre manière de voir les choses. Nous avons pris conscience qu'il nous faut faire face à toutes ces gageures. Et nous avons notre propre responsabilité au niveau individuel.

L'investissement socialement responsable en réponse à ces nouveaux défis mondiaux

L'ISR, c'est quoi ?

L'investissement socialement responsable est l'opération d'investir dans des entreprises tout en prenant en considération des critères extra-financiers : éthiques, sociaux et environnementaux, en plus des critères de rentabilité financière.

Les fonds ISR sont des produits financiers comme les autres : PEA, assurance-vie, actions, obligations... Ils ne bénéficient pas d'une fiscalité réduite. Sans parler de leur aspect éthique, leur intérêt pour les épargnants réside dans leur maîtrise des risques sociaux ou environnementaux, qui en font des valeurs potentiellement moins risquées et parfois plus rentables que les placements classiques.

L'investissement socialement responsable a été imaginé pour générer une croissance verte, avec des gérants de portefeuilles d'encours soucieux d'une finance durable, ayant une vraie responsabilité sociale et environnementale.

Les formes de l'ISR

L'investissement socialement responsable est une approche qui se veut globale et qui s'inscrit sur le long terme. La politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) des sociétés leur offre un avantage concurrentiel, un marché de niche pour attirer les financeurs désireux de limiter l'impact environnemental et sociétal de leurs fonds indiciels.

L'ISR est sans doute la première forme de la finance responsable. Mais par la diversité de ses critères extra-financiers, l'ISR est lui-même multiforme. Voyons quels sont les critères de sélection ESG en matière d'investissement socialement responsable :

La sélection ESG

Dans ce type d'investissement, la préoccupation de la performance financière reste toujours privilégiée, mais on intègre d'autres critères extra-financiers pour améliorer les rendements en créant une valeur ajoutée grâce à de nouvelles opportunités, ou en évitant des risques. L'investisseur sélectionne des entreprises cotées en bourse, selon des critères ESG (Écologiques, Sociaux et de Gouvernance) qui sont donc hors des critères financiers. Cette sélection se fait principalement selon 3 approches :

  • Best-in-class (meilleure de sa catégorie). Dans le contexte d'un investissement ISR, cette approche consiste à choisir les entreprises les mieux notées d'un point de vue environnemental et social, selon une grille de critères établis au sein du secteur d'activité de ces structures. Notons que cette approche Best-in-class est très largement préférée par les investisseurs ISR en France.

  • Best-in-universe. Le choix fonctionne comme pour l'approche précédente, mais il va s'opérer globalement, indépendamment d'un secteur d'activité.

  • Best-effort ou Best-in-progress. Pour cette approche, les entreprises sont sélectionnées, non pas en prenant en compte leurs critères à un instant précis, mais suivant leur dynamique d'amélioration de leurs pratiques sociales, environnementales et de gouvernance, au fil du temps. Celles qui évoluent positivement. Dans le secteur immobilier, par exemple, les sociétés de gestion qui prennent des engagements pour la rénovation de bâtiments anciens, afin d'améliorer leurs performances énergétiques.

L’exclusion éthique

Dans une approche de sélection ESG, on va prendre des entreprises à la démarche écologique et sociale positive. Dans cette approche d'exclusion, on va écarter du portefeuille d'investissement celles qui ont une démarche négative, les entreprises dont les activités nuisent à l'homme ou à l'environnent.

On distingue deux types d'exclusion :

  • L'exclusion sectorielle. Les secteurs d'activité exclus sont par exemple : l'armement, l'alcool, le tabac, les jeux d'argent ou les paris sportifs, la pornographie, l'industrie de la fourrure...

  • L'exclusion normative. Elle concerne les entreprises controversées pour diverses raisons. Certaines ont une activité polluante, néfaste pour l'environnement, extraient des énergies fossiles, produisent des OGM... D'autres ne respectent pas les conventions internationales, ou les droits humains.

Si certaines normes ou certains secteurs, comme l'armement ou les violations des droits fondamentaux, semblent évidemment à exclure des portefeuilles des actionnaires responsables, d'autres sont plus subjectifs. Le nucléaire, par exemple, n'est pas exclu en France, alors qu'il l'est dans d'autres pays voisins, comme la Suisse.

L'investissement thématique

L'approche thématique est une forme d'ISR qui consiste à placer ses capitaux dans des secteurs d’activité ayant exclusivement un impact positif direct sur l’environnement. Les domaines des entreprises concernées sont en plein développement. Citons les énergies renouvelables, le domaine du recyclage des déchets, du traitement de l’eau, mais aussi les thématiques de l’éducation, de la satisfaction client, de la qualité de vie, dans lesquelles les investisseurs responsables placent volontiers leurs fonds.

L’engagement actionnarial

Les investisseurs responsables ont le pouvoir et la volonté de faire bouger les lignes. Bien trop souvent, les entreprises produisent pour faire du profit, sans se soucier de leur impact sur l'environnement et le bien-être des humains. Mais ces enjeux environnementaux, sociétaux et sociaux, font désormais partie intégrante des préoccupations des citoyens.

Qu'on soit professionnel ou particulier, lorsqu'on place son argent, on s'engage. Investir dans une entreprise, c'est déjà faire le choix de là où on va placer ses ressources financières.

Au-delà de ce choix, un investisseur actionnaire n'est en aucune façon passif vis-à-vis de l'entreprise dans laquelle il a voulu investir. Il a la possibilité d'agir directement sur les décisions, en soumettant son bulletin de vote à l'assemblée générale. Sa voix compte dans le rapport de force pour faire changer les choses dans l'entreprise, pour que celle-ci produise plus propre, sans gaspiller les ressources, dans des conditions respectueuses de ses salariés.

L'engagement actionnarial intervient aussi au niveau plus global sur la culture des entreprises, en faisant changer les mentalités, en faisant prendre conscience que le gain financier n'est pas le seul but du développement. Il est maintenant nécessaire d'assumer ses responsabilités sociales et environnementales.

Une multitude de formes complexes... voire compliquées

C'est ce que l'on peut reprocher à l’ISR :

Nous l'avons largement évoqué, l'investissement socialement responsable (ISR) embrasse pléthore de sujets : social, environnement, gouvernance (ESG) des entreprises. Son terrain de jeu déroule un spectre qui va des énergies vertes aux bonnes pratiques des dirigeants des entreprises, en passant par le respect des droits sociaux, l'épargne salariale, la parité des équipes d'encadrement, l'économie de moyens dans les processus de production...

Les investisseurs institutionnels, les fonds de retraite, les sociétés de gestion et les dépositaires ont mis au point des offres de produits financiers qui reposent sur une notation très complexe. On trouve jusqu’à 200 critères ESG dans leurs grilles d’analyse extra-financière. Par ailleurs, le système de notation ESG donne des indications limitées, car elles ne prennent pas en compte les problèmes dans leur globalité. Pour faire une comparaison, ce serait comme avoir une station météo qui n'indiquerait ni la vitesse des vents, ni les précipitations : parfaitement inutile !

Mais les indices de notation extra-financière sont opaques et inefficaces pour construire des offres d'actions éthiques et durables, ils sont très utiles pour la communication dans le milieu de la finance.


La réalité des critères ESG pour déterminer une note pour une entreprise, est plus compliquée qu'une recette de cuisine.

La vérité, c'est qu'on manque de transparence et d’informations pour pouvoir calculer un score ESG qui soit valable.

Une piste pour simplifier les choses : on pourrait déjà mesurer les performances écologiques des entreprises à l’aune du changement climatique. Il est alors assez facile d'obtenir les informations sur ce point, en utilisant des indicateurs de durabilité accessibles, publiés par Morningstar.

L'ISR, un moyen de se donner bonne conscience ?

Il existe en effet des arguments qui conduisent à critiquer certains aspects de ce secteur financier. Actuellement dépourvu de cahier des charges, l'Investissement Socialement Responsable répond purement et simplement à de l'auto-déclaration.

Les fonds ISR peuvent être créés librement, sans un cadre bien défini de régulation au niveau international. Chaque société de gestion d'actifs peut décider de ses méthodes de choix des facteurs environnementaux, sociaux éthiques et de gouvernance, pour sélectionner les entreprises qui vont entrer dans leurs portefeuilles ISR.

Des agences de notation extra-financière, comme Moody's, Vigeo Eiris, EthiFinance, BMJ Ratings, S&P Global, ont intégré les facteurs ESG dans leurs notes. Mais il manque une harmonisation réglementaire des critères employés. Certaines agences se spécialisent sur tel ou tel critère, chacune a sa propre méthodologie.

Sans organisme régulateur indépendant, sans référentiel précisant des modalités de contrôle, les gestionnaires d'actifs environnementaux peuvent déclarer ce qu'ils veulent. Hors, la vérité ne se déclare pas, elle se prouve. Dans la réalité, les preuves de leur bonne foi sont bien souvent manquantes.

L'absence de règles bien définies et contraignantes pour les acteurs de l'investissement durable et responsable, entraîne aussi un déficit de transparence, sur les méthodologies, les choix des critères, les calculs des risques et des impacts ESG.

Pour un non-initié, il est très difficile de s'y retrouver, dans la jungle des placements en faveur du développement durable.

ISR, greenwashing, empreinte carbone, épargne

L'ISR est vu, par certains, comme un moyen de faire du greenwashing. De grandes banques proposent de laver leur réputation en proposant, entre autres, des produits financiers plus verts.

Savez-vous qu'en France, ce que notre épargne finance pollue plus que notre consommation ?

De plus, en temps de crise, les ménages ont tendance à épargner davantage. Où va cet argent ? À quel type d'investissement vont servir ces capitaux ? Vont-ils contribuer à augmenter les gaz à effet de serre (GES), à l'industrie de l'armement, ou vers des sociétés contestables d'un point de vue des droits humains ?

étude de Reclaim Finance

On devrait pouvoir faire confiance aux principales banques françaises, lorsqu'elles nous proposent leurs produits labellisés investissement socialement responsable, et pourtant ! Selon une étude Reclaim Finance, 94% des fonds labellisés ISR et commercialisés en France, financent en réalité des entreprises dont les pratiques environnementales et sociales sont les plus critiquables :

  • parmi les plus émettrices de GES ;

  • ayant un score « droits humains » inférieur à 20 points sur 100 au Corporate Human Rights Benchmark ;

  • faisant partie des 100 plus gros vendeurs d’armes au monde ;

  • impliquées dans le secteur du charbon et participant à son expansion ;

  • ayant des implications dans des scandales spécifiques.

On parle là de l'investissement socialement responsable proposé par les 6 principales banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Banque Populaire, Caisse d'Epargne, Crédit Mutuel, Banque Postale). Consternant...

Alors, pourquoi investir dans l'ISR ?

Comment s'assurer d'une forme de finance vraiment responsable ?

Revenons à l'essentiel : la lutte contre le réchauffement climatique.

On ne s'en doute pas forcément, mais le secteur de la finance pèse énormément sur l'aggravation de la crise du climat. Le financement de projets qui vont à l'encontre de la transition énergétique est monnaie courante. Y compris des financements colossaux dans les énergies fossiles, charbon, pétrole, et gaz de schistes !

C'est pourquoi il faut absolument décarboner la finance.

Mais si les activités qui émettent du carbone posent problème, pour pouvoir les bannir des fonds d'investissement, il faut au moins savoir à qui elles appartiennent.

Une prise de conscience nécessaire

Pour favoriser l’accélération de la transition énergétique, rien ne serait possible, sans les investisseurs. Il faut arriver à faire prendre conscience aux acteurs financiers que sur le long terme, la stratégie de financer les énergies fossiles n'est pas rentable.

Pour cela, l'ISR doit prendre en compte le coût économique réel de l'empreinte carbone causée par les activités des entreprises. Connaitre le prix juste de retour sur investissement, en intégrant le carbone dans la comptabilité des sociétés.

Nous voulons des portefeuilles d'actifs éthiques et responsables

Pour y arriver, on peut compter sur la bonne volonté des populations, grâce à la prise de conscience de l'urgence climatique. Mais de notre point de vue, l'optimisme n'est pas suffisant. Faute de sincérité de la part des banques, il faudra certainement mettre en place des organismes indépendants de vérification et de régulation, qui soient en mesure d'imposer des règles au niveau national (et international).

L'avenir de l'investissement socialement responsable dépend de la capacité de tous ses acteurs à jouer le jeu dans la transparence et le respect des règles fixées.

Les gouvernements doivent vite nommer les arbitres pour rendre l'ISR exemplaire.

Ressources :

FIR : (Forum pour l’investissement responsable)

Novethic : Centre de recherche et d’expertise sur l’ISR. Fournit des études sur le développement durable, sur l'ISR et la RSE. Filiale de la Caisse des dépôts et consignations, c'est une référence en matière de finance responsable.

Reclaim Finance : une ONG qui s'attache à rendre la finance plus verte, en mettant la pression sur les banques, dont la politique est toujours d'investir dans les énergies fossiles et l'économie carbonée.


Petit lexique de l'investissement socialement responsable

Le label ISR : On parle d'investissement responsable depuis de nombreuses années. L'ISR est reconnu dans le monde entier depuis le 27 avril 2006, date à laquelle les Nations unies ont établi les Principes pour l'Investissement Responsable (UNPRI). Des fonds ISR n'ont cessé de se développer, en prenant, nous l'avons vu précédemment, toutes sortes de formes. Le label ISR, quant à lui, est limité à la France et plus récent. Il a été voulu et imaginé par le ministère de l'Économie et des Finances et de la Relance, annoncé par Michel Sapin le 28 septembre 2015. Ce label est une innovation pionnière en Europe, sur le marché de la finance responsable. Critères ESG : Ils définissent les critères extra-financiers à prendre en compte dans l'analyse de la performance d'une entreprise : les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance. Critères Environnementaux : réduction des émissions de GES, gestion des déchets, prévention des risques environnementaux de ses activités. Critères sociaux : prévenir les accidents du travail, les risques psychosociaux, formation professionnelle des salarié, respect du droit du travail, qualité du dialogue social, organisation de la sous-traitance. Critère de gouvernance : l’indépendance du CA, équilibre hommes / femmes dans l'équipe de direction, structure de gestion, comité de vérification des comptes. RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises. Les entreprises ont évidemment un rôle actif et important, dans la lutte contre les bouleversements climatiques et environnementaux et dans les relations sociales. AMF : l'Autorité des Marchés Financiers. En France, l'AMF veille pour protéger l'épargne, fournit des informations aux investisseurs et s'assure du bon fonctionnement des marchés de la finance. La loi Pacte : Loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, du 22 mai 2019. Elle a pour objectif de faire grandir les entreprises, en leur donnant les moyens nécessaires pour innover, se transformer, croitre et créer de l'emploi. Accord de Paris : En décembre 2015, la COP21 s'est tenue à Paris. C'est un accord historique, puisque la plupart des nations du monde alors rassemblées, se sont engagées pour lutter à l'échelle mondiale contre la menace du réchauffement climatique, en maintenant la hausse de la température moyenne de la planète à un niveau inférieur à 2 degrés par rapport à l'époque préindustrielle. Label Greenfin : Ce label français d’état a été créé par le Ministère de la Transition écologique à l'issue de la Cop21 en 2015. Son but est de favoriser la finance verte, en garantissant des fonds d'investissement oeuvrant pour le bien commun. En outre, les entreprises travaillant dans les secteurs des énergies fossiles et du nucléaire en sont exclus. Ce label a remplacé sa version précédente : la « Transition énergétique et écologique pour le climat ».



À propos de Vincent

Vincent Auriac

Vincent Auriac est fondateur d’Axylia, cabinet de conseil spécialiste de la Finance Responsable.

Il est reconnu comme un chef de file dans le secteur de la Finance Responsable et possède plus de 30 ans d'expérience en aidant les structures de toutes tailles à réaliser des investissements durables.

Il contribue tous les mois à « Partageons nos valeurs » sur BFM Business. Il organise chaque année les [profit for Non Profit] Awards et anime un compte twitter, qui figure dans le Top 3 des comptes spécialisés en Finance Responsable. Vincent a reçu en 2020 une Coupole de l’Audace décernée par l'AGEFI, catégorie Engagement Responsable. Il se tient constamment au courant des changements apportés dans le secteur de l’ISR au niveau international, au profit de ses clients. Axylia est signataire de plusieurs initiatives internationales : finance sans tabac, exclusion des armes controversées des indices, Call on Carbon.

Pour contacter Vincent ou pour toute demande des médias, visitez la page contact.


979 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

留言


bottom of page